Travaux d’identification et de prise de coordonnées des zones les plus affectées par le ravinement du 25 au 28 Novembre 2017

L’étude de la susceptibilité au ravinement dans le bassin versant de l’Ourika par des méthodes statistiques et probabilistes nécessite un inventaire du processus ravinaire dans le bassin. Lors de cette mission qui a eu lieu du 25 au 28 novembre 2017, nous avons identifié et l’emplacement des ravins par le relèvement de leurs coordonnées géographiques en utilisant un GPS.  L’utilisation de l’imagerie satellitaire de haute résolution de Google Earth complétée par les coordonnées des ravins prises sur le terrain ont permis d’établir une carte d’inventaire des ravins dans le bassin. Cette carte sera utilisée pour une cartographie prédictive du ravinement dans le bassin versant en considérant les différents facteurs prédisposant à savoir l’utilisation du sol, la pente, la géologie, etc.

Collecte de l’information initiale sur l’utilisation du bois de feu du 25 au 27 Novembre 2017

Dans le cadre de l’étude relative à l’évaluation des consommations du bois de feu au niveau du sous bassin versant de l’Ourika et la recherche des pistes d’amélioration de cette ressource, une sortie de terrain a été effectué au niveau de certains douars pilotes (Tizi N’Oucheg, Zaouia Setti Fadma et Chiker) le 25 et le 26 Novembre 2017 pour réaliser une enquête préliminaire sur la quantification de la consommation du bois de feu par les ménages locaux et sur les méthodes d’utilisation.  L’enquête a été effectuée auprès des femmes et des hommes de ces douars à l’aide d’un questionnaire préliminaire en vue de le tester.  L’enquête a aussi permis de collecter certaines informations initiales pour clarifier davantage des aspects liés à la valorisation du bois de feu dans la région. Des entretiens ont été aussi conduits avec des responsables du haut-commissariat aux eaux et forêts au niveau local (CDF de Tahenaout) et au niveau régional (DREF du haut atlas à Marrakech). Ces entretiens ont porté principalement sur les délits de prélèvement de bois de feu et de carbonisation, sur la relation avec les communautés limitrophes des forêts et sur l’intervention du forestier dans la distribution des foyers améliorés et leur utilisation, etc.

Prospection des différentes utilisations du terrain et collecte de données géographiques et économiques, de 25 au 28 novembre, 2017

Une sortie sur le terrain a eu lieu dans le bassin versant de l’Ourika du 25 au 28 novembre, 2017. L’objectif de cette mission est collecter de l’information sur les différentes occupations du sol (forêt, agriculture irrigué et non irriguée, parcours, etc.), ainsi que leur localisation géographique, et ce pour des besoins de modélisation de l’interaction des différentes utilisations du sol en fonction des forces de changement économique. Des informations économiques ont aussi été collectées auprès des administrations concernées de la zone d’étude et plus particulièrement chez les bureaux des communes rurales, le Centre de Développement forestier de Tahenaout, et des services agricoles locaux.

Une mission de collecte de données sur les moyens d’existence de la population, du 26 novembre au 03 Décembre 2017

Une sortie sur le terrain a été effectuée du 26 novembre au 03 Décembre 2017 dans certaines le plateau de Timinkar.  L’objectif de cette investigation était de certains douars concernés par les plantations forestières. Il s’agit des douars d’Ait Ayoub, Anfgayn, Bouyzegarne et Igrmawn. Des enquêtes ont été réalisées pendant les rencontres avec la population afin de déterminer les ressources naturelles disponibles dans les douars (agriculture, eau, terre, forêt, etc.), les activités non agricoles (ramassage du bois de chauffage, collecte du fourrage), présence ou absence d’un aménagement sylvo pastoral ou d’un reboisement dans les douars, l’existence ou non d’une association pour la compensation, ainsi que la présence ou l’absence de conflits avec les douars avoisinants et leurs natures. La population a exprimé son souci à propos de l’influence du pâturage et de la variabilité du climat constatée sur la réussite des reboisements.

Collecte de l’information dans certains douars de la commune Setti Fadema, du 29 octobre au 04 novembre, 2017

Une sortie sur terrain a été effectuée 29 au 04 novembre 2017 dans  plusieirs douars de la commune rurale Setti Fadema et plus précisément dans les douars AMLOUGUI, ANINS, ASNI, AGHBALOU, ISSOUKTAY, TOURCHT, TAMZENDIRT, IGRI FOUDEN et IGHERMAN.  L’objet de cette mission était de se familiariser avec le milieu et aussi de collecter quelques informations supplémentaires sur les moyens d’existence et les priorités de développement des communautés locales.  Des interviews semi structurées ont été conduites avec des personnes ressources, hommes et femmes, au niveau des différents douars visités. Diverses informations ont été collectées et concernent les difficultés et les contraintes de la vie économique dans le contexte du risque climatique et aussi les différentes options et potentialités offertes en termes de création d’activités de développement et en termes d’organisation de la population sous forme de coopératives ou d’associations.  Une mention particulière a été accordée à l’identification des possibilités de plantations fruitières et disponibilité de terrains et de conditions favorables à cet effet.

Une mission de collecte de données relatives aux terrains à planter, du 30 Octobre 2017 au 04 Novembre 2017

Une mission de reconnaissance du terrain a eu lieu dans les 3 communes Ourika, Oukaimeden et Setti Fadema du 30 Octobre 2017 au 04 Novembre 2017.  Cette mission avait pour avait pour objectif la reconnaissance et visite des douars faisant l’objet de projets de plantations forestières et sont concernés par les programmes de plantation de l’année en cours. De ce fait, des visites ont eu lieu dans les douars : Anammar, Anins, Ait Lqaq, Tikhfist, Ait Amar, Gwamane, Ignane, Igountar, Aghbalou, Timalizen, Igri Foudane, Igri Nait Hammou, Tafza, Anrar, Takatrt, Amlougi et Tourcht.  Lors de ces visites, il y a eu une discussion assez riche avec les acteurs locaux qui nous a permis de déduire le niveau de sensibilisation de la majorité des personnes rencontrées à la nécessité et l’utilité des plantations pour les besoins de protection du sol contre l’érosion et l’atténuation du risque des inondations.  La population locale, à travers les associations des villages qui sont leurs portes parole, a exprimé sa volonté de collaboration dans les processus de plantations forestières ou d’arbres fruitiers agricoles. 

 

Collecte de l’information sur les pratiques de valorisation des PAM, du 29 octobre au 3 novembre, 2017

Une mission de terrain a été effectuée du 29 octobre au 3 Novembre 2017 dans le but de déterminer les différentes utilisations, les modes de transformation et de valorisation et la commercialisation ainsi que les pratiques utilisées localement dans la collecte, le stockage, le conditionnement et la valorisation des Plantes aromatiques et médicinales (PAM) dans la région.  Lors de la collecte des données et informations il a été aussi procédé à la sensibilisation et mobilisation des femmes à la création de coopératives pour une valorisation rationnelle de ces plantes.  Des enquêtes sous forme de questionnaires ont été conduites en tête à tête avec des sociétés, coopératives de commercialisation, des herboristes et des hommes et femmes locaux de différentes localités du bassin de l’Ourika.  

Collecte de l’information dans certains douars des communes Ourika et Oukaimeden, du 29 octobre au 03 novembre, 2017

Une sortie sur terrain a été effectuée dans plusieurs douars des communes rurales Oukaimden et Ourika à savoir SGOUR, Ait LKAK, GWAMAN, Ait AAMR, TIMALAZEN, TKATART, TIKHFIST, TAFZA et ANRAR du 29 octobre au 03 novembre 2017.  L’objet de cette mission était de se familiariser avec le milieu et aussi de collecter quelques informations supplémentaires sur les moyens d’existence et les priorités de développement des communautés locales.  Des interviews semi structurées ont été conduites avec des personnes ressources, hommes et femmes, au niveau des différents douars visités. Diverses informations ont été collectées et concernent les difficultés et les contraintes de la vie économique dans le contexte du risque climatique et aussi les différentes options et potentialités offertes en termes de création d’activités de développement et en termes d’organisation de la population sous forme de coopératives ou d’associations.  Une mention particulière a été accordée à l’identification des possibilités de plantations fruitières et disponibilité de terrains et de conditions favorables à cet effet.

Visite des toilettes sèches le 14 Octobre 2017

Dans le cadre des projets de développement mis en place dans le sous bassin versant d’Ourika, une visite du chantier où est mis en place le projet des toilettes sèches a été effectuée le 14 Octobre 2017 en présence de Mme Sandra Gagnon, coordinatrice de projet au sein du CRDI, Canda.  Ces toilettes installés dans deux écoles, une à Tikhfist, commune rurale d’Oukaimden et l’autre dans le douar Yaboura relevant de la commune rurale Setti Fadema, dans le cadre d’une convention tripartite entre l’AMSR/GIREPSE, l’association MICROBIONA et les associations locales des deux douars. L’association Microbiona achète les matériaux de construction, les associations locales se chargent des frais de travaux et le projet Girepse accompagne le processus par la mobilisation et la sensibilisation des bénéficiaires. Ce projet de toilettes écologiques, n’est pas seulement une solution potentielle au problème de pollution des eaux, mais aussi un moyen de sensibilisation et d’éducation des élèves à la protection de l’environnement d’une façon générale et des ressources en eau d’une manière particulière.  Chaque école sera dotée de quatre toilettes, deux pour les filles et deux pour les garçons, des urinoirs et des lavabos.

Réception des composteurs par la coopérative Nissae El Haouz le 13 Octobre 2017

Dans le cadre des activités de développement pour la promotion de la femme dans le sous bassin versant d’Ourika, une cérémonie de réception de matériel de compostage a été organisée le 13 Octobre 2017 en présence du Président de la Commune Rurale Setti Fadema, le Directeur régional de l’Environnement et deux chefs de services de cette direction et de Mme Sandra Gagnon, chargée de programme au sein du CRDI, Canada. Ce matériel composé de deux composteurs, deux broyeurs et de seize (16) panneaux solaires a été offert par le Secrétariat d’Etat du Développement Durable, par l’intermédiation de l’Association Marocaine des Sciences Régionale, à la Coopérative Nissae El Haouz de recyclage et de valorisation des déchets solides, constituée récemment par un groupe de femmes encadrées et formées par le projet GIREPSE. L’utilisation de ces composteurs qui sont supposés fabriquer du compost dans un temps ne dépassant pas 48 heures, va non seulement contribuer à résoudre la problématique des déchets solides dans la région mais aussi à améliorer les conditions de vie des femmes par la création du revenu.  Les deux composteurs et les équipements associés ont été placés un au niveau du douar Aghbalou et l’autre au niveau du douar Asgaour, les deux relevant de la commune rurale Setti Fadema.

Rencontres avec les associations locales de trois douars, du 24 au 27 Aout 2017

Dans le cadre de l’évaluation des possibilités des communautés de femmes locales à s’engager dans des activités génératrices de revenu qui visent à atténuer leur vulnérabilité aux impacts du changement climatique qui pèsent sur leur région, des rencontres de ont été organisées avec des représentants des douars TIZI N’OUCHEG , ANAMER et AIT MERGUIN, relevant tous de la commune rurale Setti Fadema,  du 24 au 27 aout, 2017.  Lors de ces rencontres la discussion a été centrée sur les activités génératrices de revenu déjà existantes et comment elles contribuent à améliorer les conditions de vie de la population locale d’une manière générale et des femmes d’une manière particulière.  A travers la discussion menée avec différentes personnes, nous avons recensé les activités génératrices existantes et pratiquées par les femmes, les différents problèmes qui handicapent le bon déroulement des travaux et de ces activités et les solutions potentielles proposées ainsi que des idées de nouvelles activités à mettre en place. Parmi les activités proposées nous pouvons citer la valorisation des plantes aromatiques et médicinales, la valorisation des produits de terroirs tels que le cactus et ses fruits, l’iris, etc. En effet, le bassin de l’Ourika est un milieu riche en PAM, ressources qui ont un potentiel de création de revenu et de mobilisation des femmes pour leur meilleure exploitation et valorisation.